Supervision pour psychologues en visio : approche intégrative EMDR-Hypnose-Thérapie des schémas
La fatigue compassionnelle des soignants : un vrai sujet notamment en psychiatrie et chez les psychothérapeutes confrontés à l’impuissance face aux rechutes, mais aussi aux difficultés pour les patients à se saisir des outils psychothérapeutiques et du soutien apportés par leur thérapeute.
L’enjeu est majeur ! Permettre aux professionnels de conserver leur vitalité, cela passe notamment par la bonne distanciation avec les situations les plus douloureuses et par le chemin pour rester aligné avec ses valeurs.
Dans cette émission Pascale Brillon, grande psychologue québécoise, spécialiste de ces questions, met en lumière plusieurs pistes, dont celle de la connaissance de soi, mieux se connaître, et surtout « connaître sa zone de fragilité, quels sont les patients avec lesquels on réagit plus fortement, dans quelles situations et ce qui peut faire ressurgir notre propre histoire ou encore pourquoi on a choisi ce métier. »
J’ajouterai qu’être soutenu quand on se sent impuissant ou dans une impasse thérapeutique est aussi un moyen de garder son souffle. C’est ce qui ressort régulièrement dans les séances de supervision auprès de mes collègues psychologues. S’autoriser à se donner un espace, à demander de l’aide dans sa pratique de façon ponctuelle ou régulière y participe !
L'émission juste ici ==> https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/sous-le-soleil-de-platon/sous-le-soleil-de-platon-du-jeudi-04-janvier-2024-3896505
Source : Cerveau et Psycho, n°156, mai 2023, Sophie Fessl, Dr. en neurosciences
Excellent article paru dans Cerveau et Psycho (n°156, mai 2023) qui relaie les résultats de recherches récentes sur les liens puissants entre cancer et système nerveux. Ainsi Varun Venkatarmani (Hopital univeristaire de Heideberg et du centre allemand de recherche sur le cancer) explique : "de en plus d'éléments indiquent que le système nerveux exerce une influence décisive sur l'apparition et la progression des tumeurs, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du cerveau, ainsi que sur la résistance au traitement". Ces liens sont complexes, le système parasympathique, par exemple, pourrait favoriser "la propagation des cancers de la prostate et de l'estomac mais inhibe la formation de métastases dans le cas des cancer du sein et du pancréas".
Je vous invite à lire intégralement cet article très complet et éclairant !
https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/medecine/cerveau-et-cancer-un-duo-infernal-25156.php
La marche est depuis longtemps connue pour prévénir le vieillissement physique, un nombre croissant d'études nous révèlent qu'elle participe aussi à prévenir le vieillissement cognitif : ainsi le site "La Nutrition" met en lumière une étude réalisée par plusieurs universités américaines et parue en 2023 (échantillon de 33 adultes âgés en moyenne de 78 ans dont 16 présentaient, et 17 une cognition normale. Le protocole a consisté à leur pratiquer une marche 4 fois par semaine de 30 minutes sur tapis roulant pendant 12 semaines, avec une intensité croissante des entraînements. Logiquement il a été mesuré des améliorations significatives dans la forme cardiorespiratoire, mais aussi des fonctions cognitives des participants, dans les domaines suivants : association de mots, apprentissage verbal et mémoire. Ainsi la connectivité neuronale a augmenté chez les participants, avec ou sans déficit cognitif.
https://www.lanutrition.fr/les-news/proteger-vos-neurones-en-marchant
Selon l'article de Cerveau et Psycho n°155*, les chercheurs, dirigés par Ben Singh de l'université d'Australie méridionale, ont analysé 97 études portant sur 128 119 participants, concluant que l'activité physique est 1,5 fois plus efficace que les médicaments traditionnels et les thérapies pour traiter l'anxiété, la dépression, et la détresse. Les interventions sportives prolongées agissent plus rapidement que les médicaments pour réduire les symptômes dépressifs, avec des bénéfices accrus pour une intensité plus élevée. Tous les adultes, même en bonne santé, peuvent en bénéficier, surtout ceux souffrant de dépression, de maladies infectieuses ou chroniques, ainsi que les femmes enceintes et en post-partum. Toutes les formes d'activité physique, avec une pratique régulière et relativement intense, sont recommandées en raison des multiples mécanismes physiologiques positifs, il est grand temps que cette approche soit largement adoptée comme traitement de première intention !
source : Bénédicte Salthun-Lassalle, CERVEAU & PSYCHO N° 155
Symtôme pénible et anxiogène, les cauchemars font partie des perturbations psychologiques les plus courantes dans le discours de nos patients. Lorsqu'ils se répètent plusieurs fois par semaine ils réduisent la qualité de vie et provoquent fatigue, anxiété et troubles de l'humeur. Depuis plusieurs années, de nouvelles méthodes thérapeutiques ont vu le jour, comme la thérapie par répétition d'imagerie mentale (Imagery Rehearsal Therapy) ; cette technique de restructuration cognitive consiste à imaginer quotidiennement (entre 5 et 10 minutes) des issues alternatives et positives aux scénarii des cauchemars. Le plus souvent, deux semaines de pratique permettent une diminution significative de la fréquence des cauchemars, mais certains patients n'en obtiennent pas de bénéfices. L'équipe de l'UNIGE et HUG (Hopitaux Universitaires Genevois) ont mis au point une nouvelle méthode thérapeutique.